Festival Vél’osons 2019

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Hi everybody!

Vous pourrez nous retrouver sur un stand au festival qui se déroule le 29,30 et 31 mars a Chambéry!

Au plaisir de partager et diffuser la belle énergie de ce voyage a travers nos histoires, photos et un futur film! ( date de sortie indéfini)

les oiseaux migrateurs…

la Polynésie , retour chez soi

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C’est ce lundi 1 er octobre à 9h que Dylan décolle de l’aéroport de Tahiti, nos yeux gorgés de larmes, le bonheur et la complicité vécu pendant ces 3ans de voyage nous submerge.

Comment une aventure si intense peut s’achevé? Entre rires et larmes…

En rayonnant ce que l’on a expérimenté,  la générosité, la bienveillance universelle, l’échange pur et simple, on témoigne de ce voyage chaque jour!

Cela fait 5 mois que nous avons débarqué en Polynésie.

Après une traversée mémorable a bord du catamaran Equinoxe nous accostons a Rimatara dans l’archipel des Australes oú l’on fait notre entrée en Polynésie.         (officiellement république francaise)

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Le capitaine est évacuer en avion après 18 jours en mer de souffrances et d’égarements, soulagé qu’il est survécu et qu’ il puisse être soigner. Heureusement l’océan et les vents nous ont bien portés.

On arrive ensuite sur Tahiti retrouvaille avec des marins et la femme du capitaine , nous resterons a la marina sur le bateau le temps que le capitaine soit fixé sur la suite et que le sort du bateau soit décidé, finalement on l’amène aux Tuamotu a Apataki.

Apataki c’est un atoll oú se trouve sur un motu, c’est à dire un ilot de corail, un chantier de carénage et de stockage de voiliers, une famille chinoise y vit et gère le chantier ,en 3 semaines là-bas on aura l’occasion de s’imprégner de ce bout de terre émerger . Dylan s’améliore en chasse sous-marine et ramène le poisson a grillé , je m’occupe de sécher de la noix de coco,  et apéro coco au feu de bois !

On rencontre Christian un chirurgien des yeux, très minutieux et aux petits soins de son monocoque Ilo, opération carénage et destination Marquises, finalement batterie HS retour à Tahiti, Papeete la marina du centre-ville.

De là on change nos plans,  Claude un marin installé à Raiatea a de la place pour nous accueillir et une proposition simultané de convoyage charter pour nous y emmené, quelques jours plus tard on quitte Ilo et le projet d’aller aux Marquises est reporté.

On restera 1mois et demi chez Claude, Dylan apprend un peu plus sur la scierie et la menuiserie pendant que je me consacre au jardin avec un autre couple de volontaires , Alexia et Gaëtan, on se régale avec les récoltes du potager et des fruitiers. Chouette espace d’ abondance au-dessus de la mer à l’orée des forets de pinus.

On rencontrera plutôt des Popa’a (blancs en tahitien) ,des gens qui s’installe et sont bien créatifs on rencontre une famille qui font du chocolat ,de la vanille vive avec des ruches dans une maison toute en bois magnifique.

Claude il connait bien le monde des marins skipper d’abord puis loueur de canoë dans les gorges du Verdon, de multiple vies en une ,il construit ensuite son catamaran taillé course mais avec l’ espace d’y loger sa petite famille et c’est parti ils naviguent en famille jusqu’ en Polynésie.

Aujourd’hui il vit avec des chats et les volontaires qu’il accueille sans cesse.

Embarquement sur un autre bateau de charter direction Fakarava, on mise toujours les Marquises, on va vivre un mois sur cet atoll, poissons et noix de coco fraiche à profusion.

On campe près  d’un Mara’e , lieu ancestrale de rassemblement du peuple polynésien autour de cérémonies et rituels sacrés, de moments forts de la vie communautaire, il reste visible des grosses pierres noires volcaniques disposés de façon particulières et surtout le ressentis de présences autour de nous.

C’est sur cette plage que l’on rencontre l’équipage d’Askari un yacht de charter de luxe, une super équipe d’origines diversifiés.

Puis on séjourne chez Henri et Haorani son fils dans leur maison de vacances au bord du lagon, Henri c’est un artiste inspiré , inspirant heureux de vivre ,un sacré personnage.

On apprendra beaucoup sur la vie locale , des mythes et réalités polynésiennes et du rythme des iles.

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Puis on retrouve la fabuleuse équipe d’Askari c’est parti pour la croisière cap sur Moorea, sur les canapé près du jacuzzi avec les frigos pleins de bonne nourriture cuisiné par le chef arménien, la traversée la plus confortable de notre voyage !

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Arrivée sur Moorea par la baie de Cook au soleil couchant , les falaises majestueuses , la paix du lagon et de l’ile nous berce pour cette dernière nuit sur l’océan.

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Le lendemain nous débarquons , Dylan se rend direct chez Tihoti le lieu de volontariat que nous ont refilé Gaëtan et Alexia pendant que je vais à Tahiti laissé des annonces  pour embarqué sur un voilier vers l’ Australie…. Sans beaucoup d’enthousiasme !

Finalement la vie nous mènera vers de tout autre chemin, je rejoins Dylan et Anne une autre volontaire chez Tihoti , surprise c’est une maison familiale avec pleins de chiens et chats  et un jardin en ébauche pour l’instant.

Avec Anne on s’entend à merveille dès le début , Suzanne ( les Polynésiens on était interdits de parler leur langue et obliger à choisir des prénoms français, des noms comme Henriette, Jeannette sont courant, arrière-gout de colonisation et de conversion chrétienne),   la grand-mère est extra elle veille sur tous les enfants elle aime se remémorer sa vie ,son enfance dans les vallées  de Tahiti, la pêche avec son mari  , les petits plaisirs  qui illuminent la vie. Mireta sa fille vit la semaine à Tahiti et rentre chaque week-end, leur relations familiales sont très fusionnelles. 

Tihoti est guérisseur et accueil à la maison des gens venus de toute l’ile et de Tahiti principalement ! Il masse et soigne l’être en intégralité autant des maladies physiques que de profondes blessures et peurs émotionnelles et psychiques .

En Polynésie les conflits de terre , de propriété  dans les familles sont sources de nombreux maux !

Loin de s’imaginer où cette escale va nous mener, on continue à se laisser porter vers l’insoupçonné.

C’est à travers nos cheminements et introspections intérieures que permettent les soins de Tihoti, et l’envie de chacun s’exprime de continuer nos routes séparément….

Et c’est ainsi que Dylan se retrouve à Tahiti chez Henri rencontré à Fakarava, il souhaite apprendre avec lui , menuiserie, sculptures et toutes sortes de créations en bois !

Je reste a Moorea auprès de la famille et dans les montagnes de Moorea , ou je vais me ressourcé entouré d’arbres, de rivière, cascades et toute l’âme féminine de cette ile .

Se dessine peu à peu des chemins différents avec Dylan et c’est après trois semaines de palpitations, de bouleversements,  de douleurs, de doutes, d’au revoir que l’on arrive à se quitté en douceur et avec une immense joie et gratitude pour ce magique voyage au gré des vents.

Merci à toi, compagnon complice sur ce chemin parcouru vers l’accomplissement de nos rêves et l’émanation de ce que nous sommes , à la rencontre du monde ! Quel beau et sacré voyage on c est offert ensemble!

Aujourd’hui Dylan est de retour en France se retrouver dans les précieuses montagnes et dans sa Bretagne natale, continué a croqué expérimenté la vie de farfadet toujours en quête de liberté et d’art de vivre en harmonie avec la nature.

On reçoit pleins de message d’amis et familles qui sont prêts a nous accueillir en France qui nous touchent infiniment après tant de temps éloigné !

Avec Dylan on c est assuré que quoi que la vie nous offre on fera vivre chacun la richesse de ce voyage et on le partagera avec vous autant que possible dès mon retour en France.

J’ai choisi de vivre un moment en Polynésie aupres de Tihoti, j’apprend beaucoup sur le peuple polynésien, coutumes , médecines et savoirs traditionnels, chaque jour je m’enracine un peu plus et entrevois un nouvel horizon et une évolution intérieure.

La Polynésie incarne la vie simple ,les petits bonheurs sont l’essentiel, rien ne vaut plus que les liens entre eux, c’ est une grande famille qui m’ouvre son coeur.

C est a ce point du voyage que j’achéve cet article et marque un grand changement dans la vie de deux farfadets butineurs ,unis a jamais a travers cette aventure et aujourd’hui chacun a un bout de la terre.

Le blog restera ouvert et sera alimenté par nos prochains partage sur nos parcours et la valorisation de notre périple …

Nouvelle – Zélande , l’ile du Nord

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Arrivée de nuit à Wellington c’est tranquille, presque pas un chat, on atteint le quartier  de Newtown, dernières effervescences d’un dimanche festif, le reste des gens dorment, demain c’est lundi ils travaillent.

Accueilli par Eric et Charlotte, un adorable couple de cyclo français qui ont emprunté la même route de la Soie et se sont arrêtés depuis 2  ans en NZ. On se remémore des bouts de voyage, partage nos anecdotes et on ne s’imagine pas bien redevenir sédentaire !

On visite le musée national de Te Papa, racontant l’histoire des Maoris, la rencontre avec les Européens, la 1 ère guerre mondiale, l’histoire des  immigrés qui font  la diversité de la population …. On se balade dans les quartiers aux mélanges de cultures, sa semble agréable comme ville près  de la mer, pour une capitale c’est très calme !

On décide de faire du volontariat pour un festival au nord d’Auckland à la fin du mois de Mars et on à rdv pour rencontrer des marins encore plus au Nord, la saison pour quitter le pays en voilier  se situe entre Mai et Juin.  Il faut alors se dépêcher, chose qui nous plait pas trop…Une fois que l’on a une date ça change complètement le rythme à vélo et pendant 3 semaines on pédale autour de 90 -100kms par jour !

On sera accueilli par de nombreux Warmshowers , on ressent une certaine nostalgie auprès des couples qui sont dans la trentaine et qui après  leur grand voyage se sont posés avec une maison, un travail et un bébé. Ils semblent nous envier une liberté qu’ils ont perdu dans un quotidien, des engagements et responsabilités, choisir c’est renoncer !

L’atmosphère dans l’ile du Nord est vraiment différente, aussi puisque notre itinéraire nous éloigne des spots touristiques, on ne croise plus de camping-car, van et toutes les compagnies de locations !

C’est plus un espace où les gens vivent et donc on se sent moins étouffé par les pancartes d’interdictions de camper ou les panneaux qui annoncent le point de vue, sortez vos caméras!

Ce qui ne veut pas forcément dire que l’on trouve facilement un endroit pour camper… On demandera parfois l’hospitalité a des locaux, souvent des fermiers qui nous offrent un lit pour la nuit lorsque la pluie s’abat ou après  une journée épuisante, une douche chaude est bénit.

chez des kiwis

Et oui pas  de camping du DOC ( Department of Conservation) qui gère les campings (souvent payant) tous les 20 kms comme dans l’ile du sud, cela nous permet de rencontrer plus de gens et mieux comprendre la vie des Kiwis ! On trouvera aussi des free camps avec herbe moelleuse, douches et toilettes … ça vaut le coup de prendre des pistes poussiéreuses !

L’île du Nord est moins montagneuse mais jamais plate non plus, les cotes sont plus raides et ça ne cesse jamais de monter / descendre!

ancienne voie de chemin de fer

On dessine notre chemin en empruntant au maximum les petites routes et pistes cyclables ( souvent des anciennes voies de chemin de fer ). C’est comme ça que l’on se retrouve sur les pistes de l’intérieur du pays en terre Maoris, des forêts denses, cascades, lacs et nos amis les sand flies (mouche de sable omniprésente, qui pique et gratte). On croise peu de gens, quelques chasseurs et quelques visiteurs,  et des chevaux sauvages…  

amis des hommes

sur les pistes en terre maoris

Lorsque le parc naturel se termine le contraste est fort, retour du béton , exploitation forestière a perte de vue, le décor est triste. Le premier village depuis plusieurs jours où l’on peut se ravitailler et où règne une ambiance fantôme, la population est principalement maoris, beaucoup de petites églises, des magasins à l’abandon, seul le supermarché est ouvert, devant des gens l’air égaré … On préfèrera continuer pour trouver un endroit où dormir, on finira au bord de route planqué sur un chemin forestier avec le bruit des arbres qui tombent…  

Exploitation forestiere

Souffrant de tendinite au genou depuis la saison de cerises , les longues journées finissent en fortes douleurs , puis c’est les tendons de mon talon qui s’enflamment,  je ne peux plus plier le pied, quand pédaler devient un supplice ! 

Passage express  a Rotorua, ville thermale super touristique, triste de voir les maoris dans la rue pendant que d’autres vendent leur culture dans des parcs d’attraction… On quitte la ville dans la foulée, ça grimpe, la route est étroite, les picks-up roulent à fond en nous frôlant, mon pied en feu, et pas d’accès pour camper… on frappe a une porte et Cathy, une maori nous accueil et me donne une crème à base de plante pour me soigner .

Les maoris ont des connaissances ancestrales de la nature qui sont leur force et leur sagesse, malheureusement  le monde moderne les a rattrapé et beaucoup de leurs traditions s’oublient !

On continue sur la route des thermes jusqu’à retrouver la mer, plutôt marécageuse, halte de nombreux oiseaux migrateurs, mais le vent et les averses nous invitent peu à nous baigner …

Auckland, la plus grande ville du pays, ce qui n’est pas comparable aux villes Européennes et Asiatiques, tout est nouveau et les banlieues sont plus des maisons avec jardins. Les résidences se construisent a vu d’œil,  reliées au centre urbain par ferry …Beaucoup de chinois, asiatiques s’installent pour faire du buisness, ( le permis de résidence leur étant facilement accordé, il parait que le commerce avec l’Asie ça rapporte !) en vrai on retrouve toutes les nationalités dans cette ville !

Plutot musclé!

Auckland , bienvenue

Kawa Purapura, « l’instant présent » est un lieu de ressourcement, d’épanouissement de bien-être, de soin, par le yoga, la dance, la musique , la méditation, les médecines douces et les traditions Maoris de guérison ! De nombreux volontaires sont accueillis pour entretenir  l’espace, des résidents vivent aussi à l ‘année et de nombreux évènements sont organisés chaque semaine !

Festival  » Voices of sacred Earth »

On se sent comme dans une bulle, drôle  de transition avec la ville et les efforts du vélo ! Tout se relâche et on sera guidé  par des voix maoris, des rituels pour la paix, la terre, l’union .

Chacun des êtres présent offre ses potentiels et son amour,  à travers des ateliers, des concerts qui nous permettent de voyager à l’intérieur,  ressentir ses origines, se reconnecter a la terre et se relier comme une grande famille   !

plein d’énergie, quand le soleil reapparait!

concert en Maoris

On sera une bonne équipe de volontaires et nous à la cuisine pour nourrir environ 600 personnes, superbe atmosphère. La chef  cuistot  jeune et rayonnante,  concocte des plats vegan et gluten free délicieux .

en cuisine

En quittant le lieu on est a 2 jours de Whangarei, le port où se retrouve de nombreux marins pour réparer leur navire et se ravitaillé. Lieu idéal  pour notre point d’ancrage avant la traversée en mer…

C’est parti pour les derniers kms à vélo dans le pays , on supporte mieux les « up and down », ( quand on est proche de la fin), on est sur la péninsule du Nord de l’ile du Nord et on passe facilement de la cote Est à la cote Ouest, en arpentant quelques collines. C’est charmant !

Quand on emprunte une route sans issue…

On pédale jusqu’à ce que l’on n’ait plus le choix que d’emprunter la route nationale bondée de trafic et surtout de camions de bois. Par chance on trouve refuge dans un verger de Feijoas pour la nuit, des fruits découvert en NZ, un régal, les propriétaires à la retraite nous propose de nous amener à Whangarei, on accepte soulagés d’éviter le trafic d’un week-end de Pâques !

Whangarei on y est!

Accueilli chez Paul et Carole et leurs deux filles ados,  ce sera le lieu parfait pour une halte de quelques semaines, on ne sait pas encore en combien de temps on trouvera un voilier…

repas de famille

Paul et Carole ont voyagé en voilier depuis la Grèce jusqu’en Nouvelle -Zélande dans les années  80, où ils se sont installés. Ils utilisent le Wwoofing pour accueillir des jeunes. Paul a décidé d’arrêter de travailler préférant consacrer son temps à la communauté, il est ainsi très impliqué a la petite église à quelques pas de leur maison.

Soirée pizza au jardin

Avec les voisins, amis, famille de cœur ils ont lancé un  jardin nourricier, ‘’food forest’’ il l’appel, autour de ce lieu qui rassemble, de nombreux arbres fruitiers ainsi qu’un grand espace potager!

On recevra un superbe accueil Maoris dans ce jardin avec des chants, des prières, un sacré moment de connexion avec ce peuple qui rend grâce à ses ancêtres , à l’eau, la terre, le ciel pour chaque respiration et pour tout ce que la vie offre ! 

Saluer l’autre en Maoris c’est le reconnaitre comme âme sœur et pour cela on se colle le front-le nez et on inspire au même instant, un échange de souffle!

Chaque vendredi soir, c’est soirée pizza dans le four à bois, chacun ramène de quoi garnir et s’abreuver, c’est super conviviale !

 

Dylan sera ravis d’aider à construire une tiny house dans le jardin de la famille en bois de récup’ et accompagner Paul et les voisins a la pêche ! Je serais plutôt au jardin et à la cuisine , faire des confitures de rhubarbe, guava !

Tiny house en bois de récup’!

virée nocturne avec Paul, sa mord!

Ca sera aussi l’occasion de reprendre une activité qui nous tient à cœur : La recup’ ! On repère un New World (supermarché) pas loin de chez Paul, et tous les soirs vers 20h30, à l’heure de la fermeture, on enfourche le Cargo-Bike, et on plonge dans les bennes à l’assaut du butin ! Et tous les soirs c’est jackpot ! C’est triste de voir tant de gâchis, mais on se félicite de nos trouvailles ! Yaourt, gâteau, pain, confiserie, hummus, sirop, œufs, croquette  pour lapin, farine, shampoing, conserves, … la rasia ! Le top revient aux œufs, certain soir on en collectera plus de 600 !! Toute cette nourriture on la partagera aux soirées pizza, avec la communauté du village, avec les marins, ou encore avec l’ami Maxime, le copain Breton du quartier avec l’on passera de chouette soirées autour d’une ‘tite binouz ou 2, « yerc’hed mad » !

Cargo bike ,la récup!

On assistera même à la messe le dimanche de Pâques, plutôt par curiosité et pour s’intégrer  à la vie locale que par conversion au christianisme!

Grace à Paul et Carole on rencontre des gens fabuleux, inspirant ,les artistes kiwis ,les révoltés et originaux qui construisent de leur main et vivent dans des cabanes  et maison en rondins ! On ira aussi au marché tous à vélo ou on croisera de nombreux marins  et forcement quelque Bretons !

la maison en rondins

Puis on en profitera pour faire des tournés des ports et chantiers navals du coin, ça foisonne de bateaux, on est juste au début de la saison donc les marins poncent ,polissent dur pour être prêt avant de traverser vers l’Australie, les iles du Pacifique, .. ( ça change des chantiers en Indonésie où les marins payaient la main d’œuvre et se la coule douce). On rencontre des familles, des couples, des solitaires, pleins de pistes pour embarquer…

marina de Whangarei

On tombe sur une annonce écrite à la main , « recherche d’équipier francophone »! Du coup on rend visite au catamaran Equinoxe et on rencontre Jean-Jacques et Muriel, la soixantaine ils ne parlent pas anglais et donc difficile de rester vivre en NZ….ils souhaite retourner en Polynésie française, Tahiti, on l’avait pas imaginé, c’est excitant ! Le courant passe bien, ils souhaitent partir bientôt, on est les seuls français a s’être présenté.

essai avant départ sur Equinoxe!

On prépare le bateau, on se prépare à quitter la Nouvelle-Zélande et les amis rencontrés depuis 3 semaines autour de Whangarei, on se dit tant pis pour le reste de l’ile inexploré, on va vers une autre aventure ! ( Aprés avoir éviter la saison des pluies en Asie , on evite l’hiver en NZ)

Jean rejoint l’équipage, un marin aguerris vivant sur son bateau avec sa femme depuis de nombreuses années, passionnés d’histoire et aimant les raconter on ne risque pas de s’ennuyer !

Jean Jacques le capitaine qui n’est pas très en forme depuis plusieurs semaines, douleurs, fatigue, on envisage de faire demi-tour si son état s’aggrave ! C’est une grande traversé de 3 semaines a 1 mois sans voir la terre, cap Nord Est, on sera guidé par Bob, le routeur du Pacifique, un gars qui nous envoie la route à suivre au plus sure en évitant les cyclones et en suivant le vent  !

Un dernier au revoir à Paul et Carole qui nous offre une Punamu, jade de Nouvelle –Zélande que l’on portera pour nous protéger dans cette traversée.

Le 18 avril on lève l’ancre, le bateau plein de vins et de nourriture prêt à naviguer dans l’Océan Pacifique !

 

La Nouvelle-Zélande , l’autre bout du monde

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Atterrissage à Christchurch, retour au monde occidental, les maisons fleuris, les passages piétons et les pistes cyclables ! Les codes, caméras de sécurité, tout un système que l’on avait oublié en traversant l’Asie depuis presque 2 ans! Au début on se sent tout déboussolé puis on retrouve nos repères, on peut communiquer en anglais et on rencontre des gens avec qui on partage les mêmes philosophie de vie, idéaux et volontés de transition!

Arrivée a Christchurch

Cela nous fait du bien de pouvoir approfondir les échanges, réagir a ce qui nous entoure et s’impliquer !

Les 12 h de décalage avec la France, les saisons a l’opposé nous font réaliser que l’on est arrivé  a la moitié de la Terre, allant vers l’Est ou l’Ouest on ne peut que se rapprocher de vous…

Christchurch c’est une ville ravagé en 2004 par un tremblement de terre et qui commence juste à renaitre de ses débris, des artistes récupèrent le bois, recréent des espaces  et la rue redevient doucement un lieu de vie ! Beaucoup de vélos à notre grande joie, des innovations sociales, un espace en mouvement !

Les prix nous mettent un électrochoc, nous redevenons pauvres sur le compte en banque, lorsqu’en Asie nous étions blindés avec nos euros! Il est temps de travailler et contribuer au PIB de la Nouvelle- Zélande, avec le visa vacance travail, c’est facile de trouver du job, on se dirige vers l’Otago région réputée pour ses vignobles et  vergers !

Une fois l’énergie revenue, nos vélos remis en état, on prend la route vers les lacs et les montagnes !

On se retrouve vite entre les champs et les pâtures, les vaches, chevaux, des étendues immenses, de grandes plaines à perte de vue, il fait exceptionnellement chaud et sec d’après les agriculteurs, pour nous ça reste frais  après l’Indonésie.

Lorsque l’on voit à l’horizon les premières montagnes on s’imagine des cols vertigineux,  de la neige, des glaciers, des conditions extrêmes ! En vrai, l’ascension sera très tranquille au milieu de vertes prairies, de moutons et des fleurs du printemps !

Mt Cook

On ne croise pas de cyclos au début mais on découvre un nouveau style de voyage:  les camping-cars, vans, bus, camions et voitures aménagés, en location pour les touristes, à vendre pour les voyageurs et saisonniers !

Les espaces occupés par l’élevage sont impressionnant, le peu d’habitants sont des fermiers, le reste c’est des parcs naturels réservés au tourisme, parfois difficile de trouver des villages pourvus d’un marché  !

histoire de laine…

On oublie les produits frais, les légumes de supermarché et leurs couleurs flashis nous appatent peu, le fromage est hors de prix, du coup on mange soupe et pate, pain et hummus, confiture et tahini …

On apprécie trouver au bord de route une cabane en free service où les gens vendent  les fruits et légumes de leur jardin !

La cuisine Kiwis c’est indéfinissable, autant des recettes d’influence indienne, thailandaise  qu’italienne. A dominance  anglaise, of course,  l’odeur d’huile de friture nous annonce en avance le « fish and chips » du coin, souvent tenus par un chinois qui vend aussi des dumplings  ( pour dire l’authenticité et le raffinement des spécialités kiwis),  même dans la station essence paumée on peut  trouver des « pies », un genre de pate feuilleté au beurre fourrée a la viande !

Il y a aussi une autre tendance en Nouvelle- Zélande, avec pleins de café, fait maison, des produits frais cuisinés avec soin, du choix pour les végétariens, vegans ,glutens free et compagnie !

Les décors nous enchantent,  on se retrouve un peu coincé par les barrières, barbelés et espaces délimités pour les campeurs. Le camping est tellement populaire autant pour les Kiwis ( c’est le nom des habitants de la NZ, en référence a l’oiseau emblématique et peut-etre aux fruits…) que les vacanciers que tout est contrôlé pour éviter les atteintes au milieu naturel et les dérangements  aux locaux !

On tente d’éviter les lieux officiels très fréquentés et souvent payant, préférant les endroits au calme et l’intimité d’une riviére, d’un lac, d’une foret …

Self- contain , autonome les cyclos!

Cromwell, à  peine arrivé on recherche activement les boulots saisonniers et on se retrouve dans les cerisiers. Au début au pack-house, sous les néons à la chaine on se rend vite compte que l’on ne supportera pas cette mécanisation abrutissante ( on comprend mieux pourquoi  ce sont principalement des asiatiques qui font ce job, ils n’aiment pas s’exposer au soleil et ne se plaignent pas de répéter les mêmes gestes 10h par jour) !

travail a la chaine

On découvre le monde des pickeurs (cueilleurs), certains sont pro et payé au poids ça peut rapporter gros !

C’est physique et on s’arrête pas de 6h du mat à 12-14h! On ramasse toutes les cerises sans sélectionner, une machine ultra sophistiquée, trie par taille et qualité chaque cerise ! En cueillant on médite, plus rien n’existe autour on est à fond, on ne ressent pas la douleur ni la soif .. c’est après que les effets sur le corps se font sentir ! Malheureusement c’est pas aussi sain que le vélo, l’ambiance étant au rendement on va au bout de ses limites et on accepte de se frotter aux produits pulvérisés sur les fruits !

L’éthique de la ferme étant de faire du chiffre, les cerises sont vendues en Chine, Japon, Corée du Sud pour les plus belles, les autres au marché local à un prix exorbitant ! Apres avoir cueillis et mis en boite des tonnes de cerises, on se retrouve à la fin d’une journée a devoir jeter plus de 2 tonnes de cerises, le tout mis dans une fosse alimentée chaque jour. Quand on demande la raison de ce gachis on nous explique que le supermarché est déjà assez approvisionné et que trop de produits en distribution risque de faire chuter les prix … Une des absurditées du monde !

Un demi kilo de cerises c’est le prix de 4 repas de fast food, et on s’étonne de l’obésité ! La NZ est le 3eme pays du monde avec le taux d’obésité le plus élevé…

Heureusement on est autorisé a récupérer, est juste avant Noël on se lance dans les confitures, clafoutis, crumble, …

C’est l’été et on fait des extras à éclaircir les pommes et cueillir les fruits rouges en compagnie des iliens du Vanuatu et des Tongas (embauchés dans de nombreuses fermes du pays) qui chantent dans les vergers!

Après les efforts de la matinée, place au repos l’après midi! Sortie peche avec les copains ( la truite mord bien), ploufs aux lacs, sculptures de bois, … pas le temps de s’ennuyer!

les hommes au pain!

Atelier créatif et philosophique!

la vue du verger , le lapin chasseur!

L’ambiance est extra est on se retrouve entre francophone, étant entouré de Québecois, et de francais… de belles amitiés se créer!

Pour Noël ce sera potluck, un grand banquet avec une 50e de saisonniers, mélange de cuisine asiatique, sud-américaine, canadienne et française ! Super ambiance dans la nuit étoilée au coin d’un feu, guitare, flute et spectacle enflammé !

Pour le passage de la nouvelle année on sera au festival de musique « Rythms and Alps » embauché par une compagnie de nettoyage, à curer les WC, bon plan avec nourriture à volonté et concerts gratuit !

On sera ahuris de toutes les tentes, duvets, couettes, et nourriture laissés par les festivaliers, tout à usage unique, écœurant gâchis, heureusement une grande partie sera recyclé ( de nombreux hospice shop en NZ) et on repartira avec des sacs pleins de nourriture même pas entamé, du délire !

Une fois la saison finie, on laisse passer le cyclone à l’abri dans la cuisine de la ferme avec quelques rescapés puis on repart à vélo explorer l’ile du sud !

 

On fera une boucle en stop et à pied d’une semaine jusqu’au sud, dans les fiords puis retour au lac de Queenstown pour récupérer  les vélos,  franchir le plus haut col du pays et s’élancer sur la côte Ouest ! Excellents moments en auto-stop de belles rencontres enrichissantes, des montagnes, lacs, paysages superbes …

Entre deux tempêtes on sera bien arrosés et on devra braver les terribles sandflies qui sont actives le jour,  prêtes à nous sucer le sang !

le plus haut col du pays

On passera de mangroves humides, lacs ténebreux, forêts tropicales dégoulinantes de cascades, rivières torrentielles jusqu’à la mer aux vagues fracassantes ! Les éléments sont puissant sur cette ile et démontrent notre vulnérabilité, les cyclones amènent avec eux inondations, éboulements, les volcans  et tremblement de terre transforment le relief et renouvellent les constructions . Tout est vivant, en évolution… à  l’humain de s’adapter !

Par surprise on rencontrera des artistes, fabricant de couteau, recyclant de vieux camions en maisons ambulantes, sculpteurs de Pounamu , la jade locale ! Des couples ou solitaire qui créer un bout de paradis en harmonie avec la nature, beaucoup construisent leur maison parfois cachée dans les arbres, parfois en évidence sur une colline, beaucoup d’inspirations !

Apres avoir arpenté les reliefs du bord de mer on atteint le nord de l’ile du sud, des montagnes entourées de mer créant pleins d’iles! On appréciera les petites routes de graviers paisibles retrouvant des plaines de moutons, ou les anciens filent encore la laine et la tisse, ils créer panchos, pulls, chapeaux !

Première crevaison après 20000 kms! la chambre a air aexplosé…

C’est aussi mouvementé dans les vergers avec la récolte de kiwis, pommes, poires, figues et houblons !

On recevra de superbes accueils via Warmshower, des Kiwis de tout age qui nous offre de précieuses haltes, le pays ayant peu de routes on connait l’itinéraire a l’avance ce qui permet de prévenir les hotes. 

Le temps étant  pluvieux, les routes bloquées par les derniers cyclones, on atteint Picton a toute allure de bicyclette et on traverse en ferry jusqu’à l‘ile du Nord et Wellington, la capitale!

L’Indonésie d’iles en iles, rencontre d’un pays , d’une diversité de peuples

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C’est un grand saut dans le temps et l’espace , retourné en Indonésie sur l’océan , dans un voilier , depuis ce camp de saisonniers en Nouvelle – Zélande… avec le souhait de vous raconter la suite et relier le dernier article a notre présent !

Ce n’est pas que l’on a abandonné le blog mais plutôt suspendu un peu la relation a la France, étant pleinement dans l’instant.

Un peu de structure, un plan, une accroche, intro, paragraphes,  … reflexe des études !

# 1 mois de voilier de Tawau ( Bornéo) a Lombok

( archipel Indonésienne)

2 vélos dans un voilier, pas de soucis!

 »c ‘est pas l’homme qui prend la mer, c’est la  mer qui prend l’homme! »

Entre Bornéo et Sulawesi , des iles de paradis

Passage de l’équateur en compagnie d’Adrien et Marc sur Invictas Rewards

Les baleines au large de Sulawesi, impressionantes créatures!

Les étudiantes en tourisme de Toli-Toli en soirée sur le voilier!

visite d’une école, retrouvaille avec les enfants , tres touchant!

cueilleur de clous de girofle,sur une échelle en bambou il récolte le bouton floral

Séchage de noix de coco avant d’extraire la précieuse huile

Accueil dans un village de montagnes au Nord – Ouest de Sulawesi, festivités et danses traditionnelles

visite d’une maison locale , un toit séchoir

Invités d’honneur

l’ au revoir avant de reprendre la mer

Les enfants de Pare Pare au Sud – Ouest de Sulawesi

A l’abordage sur Vonnie Belle

Traversé de Sulawesi a Lombok avec Mike et  sur Vonnie Belle

# Lombok, 2 mois sur l’ile

On survivra a 3 jours de tempete très éprouvante, j’expérimente le mal de mer pendant que Dylan nourrit le capitaine qui ne peut lacher la barre pendant plus de 12 h!

C’est heureux et soulagé que l’on atteint l’ile de Lombok , retourner a terre nous fait du bien ,on veut retrouver les montagnes, les forets, les lacs!

Une fois les vélos remontés et bien huilés on est partis pour explorer l’ile et ensuite se mettre a la recherche d’un bateau pour l’Océanie…sans être pressé!

Porté par les rencontres de bord de route,on fait halte dans une maison pour trouver de l’eau, c’est ainsi que l’on rencontrera la famille Saifana en pleine création d’une ferme organique.

Une famille extraordinaire, une mère suisse suedoise, un père indonésien des enfants métissés et des jumeaux maliens adoptés!

Ils vivent de chalet loués aux touristes et se lancent dans la permaculture ,ils ont pleins de poules , des chevres et des cajoutiers ! J apprendrai avec les femmes indonésiennes vivant sur la ferme, la cuisine, et surtout la préparation de la noix de cajou.

On restera 1 mois a la ferme, réaliser des buttes de cultures , jardiner, construire en bambous, peindre, cuisiner pain/chutneys/ caviars/confitures ,… pleins d’expérimentations avec toute la confiance de nos hotes!

C’est une aventure culturelle  dans la vie du village, les mariages, les longues pauses dans les journées de boulot , l’apprentissage de l’Indonésien, et de la langue locale le Sasak!

C ‘est aussi des échanges riches et boulversant du vécu d’Anne Sophie , juriste et engagée dans la défence des droits des paysans dans les pays d’Asie et en Afrique, un parcours qui l’a amené a vivre dans de nombreux pays ! Elle témoigne a travers ses livres , révélateurs du vécu des paysans et des populations dans les pays  »pauvres » souvent exploités et victimes de toute part de la mondialisation ! ces livres: Anne-Sophie Gindroz:  »Au Laos, la répression silencieuse! »,  » Si près, la-bas! »

Après l’ascencion du volcan Rinjani et de quelques montagnes autour  il est temps de reprendre la route pour un tour de l’ile a vélo, rejoindre un autre lieu de volontariat.

C ‘est a ce moment la que l’on se décide a faire un Working Holiday Visa, on se rend compte que c’est la période des cyclones dans le Pacifique, difficile de trouver un voilier qui s’y risque. Alors on envisage l’avion, aussi puisque le visa indonésien arrive a sa fin. C ‘est un choix qui implique de remettre en cause nos convictions et la dimension slow et écolo de notre voyage! Hésitation entre Australie, Nouvelle-Calédonie et Nouvelle-Zélande, le sens des vents nous fait plutot opter pour la NZ ainsi plus de chance de trouver des voiliers pour l’Australie.

C’est en rencontrant un Indonésien ayant vécu plus de 10 ans en NZ et ayant des enfants la-bas que l’on se conforte pour ce pays avec la mission de leur laisser une lettre.

Une fois vraiment décidés tout s’accélère , on doit allez a Bali pour faire une radio des poumons , [au cas ou on se serait pas rendus compte d’avoir la tuberculose] pour atteindre le territoire NZ et obtenir notre visa.

Buffles sur les plages de Lombok, l’herbe est tendre! Ils sont sacrifiés lors des festivités et mariages!

Orchidées d’Asie

Au-dessus des nuages vue sur le volcan!

Ramassage des cacahètes au pied des montagnes…

les buttes de cultures et la spirale aromatique avant les semis

le lac du volcan

Tentative de pêche de Dylan dans le cratère du volcan

les porteurs qui grimpent chaque jour [en tongs] pour que les touristes aient des fauteuils et toilettes mobiles au sommet!

vue du camp de base avant l’ascencion du sommet de nuit!

on l’a fait et en empruntant les chemins de traverse!

les enfants de la ferme , déja super débrouillards !

les chevres, pas de pluie depuis des mois alors on arrose l’herbe chaque jour!

 

la famille Saifana

Après un mois il est temps de se quitter

cours d’anglais par un indonésien rester 10
ans en NZ, on est invité pour la nuit, beaucoup de partage!

vue des hauteurs, les plages de Lombok!

Avant de quitter l’ile de Lombok dernière mosquée …

derniere soirée a Lombok

# Séjour a Bali et décollage pour la NZ

On embarque sur le ferry de nuit, on dort au sol de la salle d’attente, il pleut et le matin on ouvre les yeux a Bali. On est tout de suite impregné de l’hindouisme, la musique, les temples partout ,les rues pleines de bambous tressés et de fleurs en offrande.

On pédale a travers la campagne puis dans les rues bondés de Denpasar la principale ville touristique du sud de Bali, rendez-vous a l’Urban Farm pour du volontariat!

Découverte du COB , mélange terre, paille, sable pour construire des murs avec recyclage de bouteilles en verre. Un lieu pour créer au milieu des rizieres épargnés pour les investisseurs chinois!

On effleure sans s’y mélanger, la vie des expats américains ,francais , occidentaux de Bali, une invasion qui apporte aussi des échanges culturels . Pour moi une forme de colonialisme moderne ou les étrangers exploitent le tourisme et empochent l’argent des villas qu’ils dépensent en excés dans l’alcool, les drogues et les billets d’avion.

Une injustice frappante quand la plupart des Indonésiens sont paysans et produisent l’essentiel pour subsister , ou cumulent de nombreux travails pour rester vivre a Bali et envoyer l’argent a leur famille sur d’autres iles! Pendant que d’autres se gavent en utilisant leurs ressources!

L ‘aspect positif de la rencontre de l’Orient et l’Occident m’apparait dans la valorisation des produits locaux et naturels , souvent des magasins pour expats bobos mais qui permettent de faire vivre du monde! Et dans le recyclage des déchets, même si la pollution de l’océan est un désastre au sud de l’ile.

La sensibilisation se fait petit a petit, on se rendra a la Green school, une oeuvre d’art architecturale en bambous, on verra l’exterieur, c’est un espace bien gardé mais on aura la chance de rencontré un des architectes qui nous montrera les maquettes des très nombreux projets a travers le monde.

lien de l’école: https://www.greenschool.org/

Une excursion en scooter a Ubud et dans les montagnes, nous fait explorer les terres fertiles , manger pleins de fruits exotiques et découvrir les orchidées d’Asie dans un jardin botanique!

Le visa vacances travail de NZ obtenu ,ils est temps de réserver des billets d’avion , empaqueter les vélos et se préparer a quitter l’Asie du Sud – Est après plus d’un an dans cette partie du monde!

On se régal dans les warung , restaurant locaux avec des buffets de légumes et tofus des jus de fruits frais pour un dollars!

Et lorsque l’on est pret ,on se rend a l’aéroport pour prendre deux avions et arriver en NZ en passant par l’Australie! Et la surprise, le volcan crache sa fumée et la moité des vols sont annulés , les guichets de la compagnie aérienne Quantas sont fermés … Il est minuit on ne sait pas encore si l’avion décollera. Pour moi c’est une premiére alors je suis très excité et un peu angoissé!

C’est au milieu de la nuit que l’on embarque a bord d’un des derniers vols qui quittera Bali , avec des frais d’extra – bagages pour nos nombreuses sacoches… C ‘est sous une vive émotion et dans le confort de l ‘avion et l’atmosphere de la nuit que je vis mon premier vol!

Arrivée au petit jour a Bali!

les rues toutes décorées

temple-maison

on sympathise avec la police de Bali, il fait pas bon etre un vacancier en scooter!

warung

Ganesh en feu

pizza maison

les sculpteurs des temples

fabrication du COB

Beaucoup de pluie a Bali

excursion dans les rizieres au coeur de Bali , au revoir l’Asie

marché local dans un village de montagne

Green school

empaquetage des vélos, pendant que la mousson inonde Bali

Urban Farm, recyclage de bouteilles

on voyage pas légé…

embarquement des vélos

Bornéo vu de l’eau, Sail Malaysia dernière étape

Par défaut

Restless M retourne à l’eau, on dit au revoir à l’équipe du Shipyard de Batam et nous voilà tout de suite remis dans l’ambiance croisière, 5 jours et 4 nuits de navigation a environ 9 nœuds, nous permettent de rattraper le Sail Malaysia rallye à Labuan, une ile en face de Brunei.

Ce ne sera pas sans quelques passages mouvementés où le ciel et la mer ne font qu’un, nous engouffrant  dans des bourrasques d’eau salée et d’eau de pluie, les éclairs et le tonnerre nous gardant éveillés, spectateurs de cette nature en furie. Devant l’océan paisible, les ondulations brillantes de la lune, on se fait emporter par le sommeil tandis que l’on doit rester alerte pour de potentiels BHT [Big Hard Things].

Le cœur palpitant de joie lorsque les dauphins surfent sur les vagues autour du bateau. Daniel et Dylan attrapent deux beaux poissons, une dorade et un maquereau que l’on cuisinera et congèlera!

Lorsque l’on ancre a Labuan on est soulagés et heureux de ne plus entendre le bruit continu du moteur! De nouveaux marins rejoignent le Rallye lorsque d’autres ont pris une autre route, des australiens principalement et un couple de Hollandais. Ça se rajeunit, la moyenne d’âge descend a 50 ans !

 

Joyeux anniversaire

Accueillis comme des princes,  buffet, dance traditionnelles, visite culturelle et historique de musée et mémoriaux de la deuxième guerre mondiale, émotions pour les Australiens dont les ancêtres ce sont battus ici contre les Japonais ! On apprend encore beaucoup sur la colonisation anglaise, les guerres, la libération et l’établissement de nouvelles frontières. On  rencontre les enfants dans une école, on est très attendus, malheureusement peu de marins sont présents, beaucoup préférant continuer à la prochaine destination.

On se demande souvent pourquoi certains font se rallye et ne participe pas aux évènements, c’est un gros investissement du gouvernement pour organiser des activités et repas. Bien sûr il y a toujours des aléas, des lieux avec des ancrages difficile, les marins semblent  ne pas réaliser ce qui leur est offert et leurs privilèges!

Kota Kinabalu, comme la péninsule malaisienne les plus grosses villes de Bornéo sont situées sur la cote, on arrive à la marina de luxe avec 3 piscines, golf et ressorts. Chaque fois on réalise, dans ces lieux où tout est  brillant et lustré complètement hors de la réalité de la vie locale, à quel point on peut voyager et ne voir qu’une façade !

Kota Kinabalu marina , resort et cie

Puis arriver à Kudat , pour un festival dans le style malais, c’est á dire sponsoriser par le gouvernement, souvent arrosés de discours et de stands pour mettre en valeur la modernité du pays. Pour ce cas l’armée, les compagnies de béton, les vendeurs de pesticides, les éleveurs de poules en batterie sont à l’honneur. En échangeant on comprend mieux les enjeux et motivations, se calquant sur les modèles occidentaux de production intensive en y ajoutant un peu de modèle chinois, un  progrès pour nourrir la population carnivore, ‘’ la quantité d’abord, la qualité on verra plus tard’’ ! Quand a la compagnie de pesticides ‘’ on sait que c’est mauvais mais le gouvernement nous y oblige, c’est comme donner du lait en poudre aux bébés rien n’est meilleur que le lait maternelle ! ‘’ , ‘’Tout est déjà dans la nature, alors pourquoi ? pour nourrir les poulets et vaches des élevages industriels !’’ cercle interminable !

Dragon boat race

International sailors

Kudat marina lejetty s’effondre alors on accroche les bateaux comme on peut

Chouette ambiance avec les marins, on rencontre aussi des jeunes français qui retapent leur bateau acheté 1 dollard, c’est enthousiasmant de voir des courageux partir a l’aventure !

Briefing de l ‘ESSCOM, on sera escortés pendant 3 semaines pour naviguer au Nord –Est de Bornéo proche des Philippines, zone à risque pour la piraterie et les enlèvements, les conflits étant particulièrement vifs c’est derniers temps ! La sécurité est renforcée, suivis par les militaires, veilles de nuit, couvre-feu à 18h, sa met une ambiance particulière, et ça va bien souder  les 14 bateaux qui vont se suivre de près.

Sailing together

Prochaines escales village flottant et l’ile aux tortues, c’est un mélange de joie et de tristesse, chaque découvertes, lieux, rencontres posent de profonds questionnement sur notre monde.

Les villages flottant de pêcheurs sont pleins de couleurs et sont construits tout en bois avec des passerelles suspendus qui permettent de le traverser. Souvent les enfants sont timides et curieux de nous voir arriver, on échange des sourires et quelques mots.  Malheureusement dans ces villages paisibles, le plastique a fait son apparition ainsi que de nombreux objets ménagers, ici pas de poubelles, de recyclage, de tri sélectif, tout de la machine à laver aux vêtements , jouets , emballages finissent a la mer, jetés par la fenêtre, un carnage !

 

Fishing village

L’ile aux tortues est un Marine parc, un lieu exceptionnel ou des centaines de tortues viennent déposer leurs œufs à la nuit tombée et repartent pour de longs voyages. Pour conserver les tortues menacées, le parc a mis en place une nursery, un espace où ils déposent les œufs et ensuite relâchent les bébés qui naissent et ne cherchent qu’à retourner à l’océan ! Espèce élue puisque attractive pour les touristes, motivation plutôt économique puisque chaque jour des speed boats ramènent du continent des touristes. C’est encore une forte emprise de l ‘humain sur la nature, tenté à tout prix de conserver une espèce tellement mise en danger par nos actions (filet de pêche, pollution, disparition de plage déserte, quel sens ? Eveiller les consciences pour que l’écosystème marin soit préservé et ainsi  les tortues pourraient continuer à peupler les océans, est-ce possible sans intervenir pour contrôler l’espèce et son évolution ?

Sandakan Yacht club, les Yacht club sont des vestiges de la colonisation anglaise, repris par des chinois qui font vivre le lieu avec la même organisation qu’á l‘époque, des espaces ou l’élite chinoise  se retrouve, bar avec alcool, billard, karaoké, piscine et cours de zumba ! Parfois pas beaucoup de liens avec la voile surtout que peu de voiliers s’aventurent ici, la zone étant proche des Philippines.

Yacht Club ambiance

Avec la team de Restless M et d’autres marins, on va visiter un parc, dans la jungle, lieu de réhabilitation d’Orang- Outan orphelins des plantations d’huile de palme, ou persécutés par les humains, dans des zoos ou chez des particuliers ! Le plus grand prédateur sur terre ne reconnait même plus ses frères… Puis a côté un sanctuaire pour le Sun bear, un petit ours noir a la truffe allongée, lui aussi menacé de disparaitre, sans abris de la déforestation et victimes aussi de la cruauté humaine. Enfermé en cage, puis utilisé pour sa bile ayant des vertus en médecine chinoise, ou pour le simple plaisir dans un Resort , des Zoos, comme attraction et peluche ! Ces centres ont la vocation de permettre aux Orang- outans et aux Sun bears de réintégrer la jungle, long processus pour leur apprendre à se nourrir, faire leur nid… comme leur maman l’aurait fait. On en ressort quelque peu écœurés en lisant la liste des contributeurs : en tête de liste Nestle, Shell et les grosses compagnies d’huile de palme… irréprochable en matière de sauvegarde de l’environnement ! Les multinationales ont beaucoup à nous apprendre.…

Exploration sur la Rivière Kinabatangan,  à l’affut de la vie sauvage, après tout c’est moment dans les Yacht club, Marina et Resort , on est ravis d’être plus dans notre élément,  la nature ! Quelques petits villages sur les rives vivant de pêche à l’écrevisse et du tourisme.

Kota Kinabatangan river vue du ciel

Les locaux sont très surpris de voir tous ces yachts dans la rivière, on est accueillis avec de grands signes, des sourires et les cris d’excitation des enfants ! Découverte et observation des singes, leurs bouilles et attitudes sont un vrai spectacle, au calme sur les dinghy on s’approche tout près. Un matin avant l’aube on se met à l’affut sous le nid d’un beau male Orang- Outan, après un peu d’attende et les premières lueurs du soleil, il s’étire et mange mais ne peut rejoindre la foret, nous sommes sur son passage. Je me révolte de notre insistance pour rester tandis que je ressens sa crainte. Accrochage avec le Capitaine qui ne comprend pas ma réaction et la tristesse que je ressens, de voir tous ces speed boats remplis de touristes étrangers venus voir les vestiges d’un monde qui s’éteint sous leurs yeux ! Je ne comprends pas ce besoin de mettre une pression pour avoir une photo, de vouloir s’imposer autant dans la nature.

notre cousin

Affut Dinghi

Excellente bouille le Proboscis!

 

Rencontre proche

Orang-Outan

Pont de singes

Sur la rivière aussi de chouettes moments entres marins, apéro dinghy, soirées sur les catamarans, musique, gâteaux, bières.

Parfois un peu de tension dans l’air, attention crocodiles et pirates, on reste des enfants qui souhaitons vivre au présent sans peurs et en gardant notre distance avec ce stress ! Il est temps de quitter Restless M, c’est décidé à Tawau nous débarquons, déjà 5 mois que nous partageons le quotidien de ce couple, très diffèrent de nous. On apprend beaucoup sur la nature humaine, les relations sur un bateau, riche expérience, dans l’intimité de leur vie, on décèle les différentes facettes de chacun !

ESSCOM

Village flottant isolé à l’Est de Bornéo, passage qui nous interpelle sur notre rôle lorsque nous arrivons dans un village, ce que l’on offre , partage … Apporter un filtre a eau et expliquer son utilisation a du sens , même si des systèmes collectifs seraient surement plus efficaces et profiteraient  a l’ensemble ! Le gouvernement utilise plus d’argent pour organiser des Rallyes, attirer des touristes, que dans l’amélioration des conditions de vie de la population, dans la protection des milieux naturels, et dans  des solutions pour limiter et organiser la gestion des déchets  qui détruit déjà le tourisme.

Halte au village flottant

Ile Marine Parc, plages souillées de plastiques et cadavres de tortues, invasion de touristes chinois arrivant en speed boats , cela pose quelques questions sur la motivation de ces espaces, argent ou protection, l’un pouvant  engendré l’autre !

Spanish Mackerel

Catamaran Amaryllis from Sète, merci a la famille Dutch de leur chaleureux accueil

Le décor reste paradisiaque et l’on découvrira d’excellents spots pour plonger, avec des couleurs de coraux et des poissons des plus surprenants !

Lagoon parc naturel

Semporna , après de longs moments en mer chaque retour à la civilisation est un moment assez troublant. Le chaos des villes, le bruit, la pollution, le nombre d’informations, d’images qui défilent par seconde, épuisant !

Semporna

Lorsque la mer amène à cheminer intérieurement, méditer, se retrouver, l’accostage est parfois brutale… mais c’est une joie de se balader dans les rues, les marchés, ressentir l’agitation du monde, les odeurs, les voix humaines et les rires des enfants !

On se sentira tellement mal après avoir marchés dans les petites ruelles, partagés et échangés avec les locaux, observer les familles vivant dans leur maison une pièce entourée de déchets et de poissons séchés , les éboueurs ramassant les montagnes de poubelles éventrées, les enfants qui dorment sur le trottoir … Et les marins qui se font accueillir avec les officiels et reçoivent des cadeaux, posent pour les photos pour promouvoir le tourisme et ferment les yeux sur les courants de déchets, la galère des gens,  … tandis qu’ils se gavent gratuitement d’un buffet de fruits de mer à ne plus en pouvoir, injustice qui nous écœure !

On repartira face aux villages flottants où les enfants plongent dans l’eau polluée, innocent, faisant voler leurs cerfs-volants, un arc en ciel traverse le ciel, les 14 bateaux se dessinant dans le paysage, pour une dernière migration.

Tawau dernière étape du Rallye, dernière ville de Malaisie et derniers instants avec Restless M…

Tawau

Derniere soirée officielle du Rallye, merci a Claire et Errol

C’est dans cette petite ville que l’on débarque nos vélos après 6 mois dans la soute, soirées au yacht club ou on est accueillis chaleureusement profitant de la piscine, du bar et des douches, tenu la aussi par des chinois.

On fête l’anniversaire à Dylan en même temps qu’on intègre un nouveau bateau Invictas Reward, de jeunes amis qui ramènent un voilier a Langkawi.

Anniversaire Dylan , cette année c’est sur un voilier!

C’est ainsi que l’on quitte Errol, Claire, Daniel et Kay avec un bel album photo dans notre coeur, en souvenirs de notre première aventure en mer, merci pour leur générosité , ce fut beaucoup d’apprentissages et de découvertes.

A Tawau on fait nos visas pour l’Indonésie, l’ambassade est pleine, on apprend que de nombreux Indonésiens sont embauché en Malaisie dans les plantations d’huile de palme, main- d’œuvre moins cher… Nuit et jour on peut voir la fumée se dégagez des usines de palmes, l’odeur de toast grillée se répand partout a des kms !

La ville est agréable, on la parcours à vélo, appréciant le marché foisonnant de fruits, légumes, poissons séchés … et de nombreux snacks surtout à base de bananes, cacahuètes, et patates douces dont on raffole ! Dégustation de fruits de nombreux litchis, et surtout le fameux Durian, la gourmandise des Malais. En manger c’est un moment spécial, comme savourer un Paris- Brest sur une terrasse … Toujours intrigué par son odeur, le prix au kilo nous avait calmé, ce fut l’occasion rêvée on en a dévoré, une vrai orgie a la surprise des locaux. Un fruit incomparable, une carapace dure pleine de piquants et l’intérieure jaune crémeux riche comme la crème pâtissière, addictif les locaux nous avouent devoir se retenir pour leur cholestérol !

Dégustation de fruits

On s’enrobe depuis que nos vélos se reposent …

Après une semaine à se dire au revoir avec les marins, puisque certains continuent à l’Est vers la Papouasie, d’autres au sud de Bornéo, et d’autres comme nous rejoignent Sulawesi. Du coup on se remémore les moments forts,  partageant les photos et trinquant a de prochaines retrouvailles… de chouettes humains dont on a commencé à cerner les caractères, accents, humeurs,… certains plus sociables d’autres plus solitaires …

Les Cap’taines Adrian et Marc

les rêves s’excaussent, merci belle étoile

Invictas Reward

Nous voilà repartit voiles au vent avec deux joyeux compagnons, aventuriers et libres, cap Sud-Est … la mer nous porte, nous berce, et nous offre l’horizon…

Malaisie en bateau

Par défaut

C’est entouré d’une vingtaine de bateaux, la plupart sont des voiliers exceptés 2 du nom de Restless qui sont des vaisseaux moteurs,  que l’on entame l’exploration de la côte Est de la Malaisie!

Restless M entouré des autres bateaux du rallye

Comment et quoi vous raconter sur plus d’un mois et demi de navigation ?

Première escale à Sebana Cove , au bout d’une rivière salée, une marina, le luxe Resort ,piscine, golf, de gros investissement pour peu de gens qui en profite ce sera  souvent vrai pour ces lieux réservés aux riches! On découvre un musée malais sur des thèmes assez large, la vie traditionnelle des pêcheurs, la navigation, les trésors retrouvés  mais aussi la géologie, les dinosaures et l’élevage des vaches…? On visite une fruit farm avec toutes sortes de fruits exotiques et un buffet géant de dégustation, j apprécierai le frugivorisme dans ces climats! Et on apprend plus sur les mœurs des habitants des mangroves et les palmiers a feuilles de cigarette et fruits au gout litchis ainsi que l’excellent horse shoes crab ( intraductible)!

Cactus , dragon fruit

fruits exotiques

barque en bois

Partie de pêche

remonté la rivière

De nombreuses escales sur les iles :

Tioman, l’ile aux tortues (un centre de protection et sensibilisation  mène de nombreuses actions pour récupérer les œufs et éduquer a la disparition des tortues), de nombreuses criques et petits villages accessibles uniquement par la mer.  Les coraux, poissons, mollusques et autres spécimens sont une merveille pour les yeux ! Bivouac a Monkey bay et marches dans les jungles, les arbres sont des géants pleins de vie de leur racine à leur cime! Repère nocturne Tiomanacabbana, bar de musiciens sur la plage, les préceptes religieux se font oublier!

ambiance nocturne

Tire à la corde avec les locaux

Monkey Bay

Tioman village de pêcheurs

Tioman Island

Trois ans , un an et demi et un mois alors on trinque!

la jeunesse sème les anciens

On rencontre une skipper allemande  qui témoigne de son vécu, prise en otage avec son maris aux Philippines pendant 3 mois, elle sera libérer et décide de continuer à vivre sur  son bateau en profitant de chaque instant!   Sur la partie nord de Bornéo, le rallye sera escortés par des patrouilles de policiers pour dissuader toute tentative de piraterie. On peut comprendre que pour les gens qui possède peu et voit les yachts arrivés sur leurs terres il est tentant de les inciter à partager leurs richesses, leurs méthodes sont parfois cruelles!

Kapas petite ile de plages, rochers , cocotiers ou se sont installés des bungalows et Resorts perchés dans les arbres, c’est une belle harmonie entre le milieu naturel et l’homme , en espérant que dans les années à venir ,l’humain ne détruise pas le charme de cette ile avec son appétit insatiable. On y rencontre des jeunes européens beaucoup d’espagnols, vivant d’aventures, au jour le jour, Gabo pêche au harpon et motive Dylan à chasser des poissons, à ma grande tristesse!

Kapas Island

Terrenganu, ville principale de la cote Est nous marquera avec son marché un peu éteint avec le Ramadan, on y trouve quand même des œufs de tortues à foison (illégal) et de nombreux fruits, légumes, et fruits secs ! Terrenganu est aussi une ville riche de mosquées, et d handicraft , tel que le tissage , les teintures et les batiks , technique de motifs imprimés sur du tissu,… Traditionnellement, les hommes portent un bout de tissus à carreaux autour de la taille, ces communs a beaucoup de pays d’Asie (Thaïlande, Laos, Indonésie, Inde,…) c’est la tenue décontracté à la maison et parfois porté pour des cérémonies.

Terrenganu marché

La china Street est bien vivante et les façades colorés style colonial , les vieilles photos, l’ambiance, les desserts sucrés, les peintures de rue révèle une autre histoire de la Chine!  On peut aussi trouver du cochon blasphème pendant le Ramadan, les cultures se côtoient et s accepte apparemment!  En Malaisie on est surpris de ressentir une atmosphère complètement différentes dans les quartiers chinois comme si leur identité et culture était mieux préservé que dans la Chine que l’on a parcourus! Étant présent en Malaisie depuis des générations ils ont surement moins subis les régimes politiques et ont pu évolué avec plus de libertés, en tout cas nos rencontres avec les chinois malais ont était formidables , très ouverts et accessibles , curieux et aimant les loisirs… Un envers de notre vécu en Chine!

Batiks

Tissage

Plus au Nord, l’ile de Redang , beaucoup de touristes sur la moitié de l’ile l’autre partie est tranquille, les tortues s’approchent  et l’on nage avec elles! On rencontre un autre couple de Singapoure qui voyage en voilier en tant que crew, après avoir travaillé ils s’accordent du bon temps!

Les calamards juste pêcher , de belles giclées d encre noir sur le bateau!

Roger and Lucie le couple Belge du Rallye

Toujours de nouveaux poissons à découvrir

Poisson clown

Avant de quitter la Malaisie pour atteindre les iles Anambas et Natuna deux archipels indonésiennes situés entre la cote malaisienne et Bornéo on check out a Terrenganu et la mer étant agité on repasse par Tioman avant d’atteindre après quelques nuits à veiller une première ile des Anambas. Le lendemain on s’imagine raccrocher le rallye et retrouver les amis!

Malheureusement petit accident au matin , accrochage dans les  coraux, changement de cap on retourne pour réparer les dégâts sur l’hélice et la coque, nous voilà repartis au Sud de la Malaisie.

On ne décide pas vraiment on est embarquer dans l’aventure donc on accepte de retourner entre les gros cargos et la pollution de Singapour et s’éloigner de Bornéo!

Singapoure

Finalement les réparations se feront dans un Shipyard a Batam , l’ile indonésienne face à Singapour, au moins deux semaines seront nécessaires , on assiste à la sortie de l’eau nocturne du bateau et aux réparations , intéressant de voir un bateau d en dessous!

Les locaux sont extras souriants jamais pressés ou désagréables, peut-être  un peu stone, puisque sans eau ni nourriture sous 35 degrés c’est un défi! On s’aventure dans le centre de Batam ile qui connait un essor économique et immobilier super rapide , de gros Malls commerciaux permettent aux singapouriens (population en grande partie chinoise) de faire du shopping! Les minis bus locaux à eux seuls montrent le détachement et la détente des indonésiens, pas de panique ça roule et c’est  l’essentiel! Ils semblent ne pas avoir beaucoup d’exigences, ils n’ont pas le luxe de s’occuper du superflus et de la décoration, ils vont au plus simple et utile! Le centre-ville est très vivant et malgré le ramadan on trouve des beignets de tofu et bananes ainsi que des restos qui sont entourés de grands rideaux pour ne pas trahir ceux qui mangent et tenter ceux qui jeunent.

On va explorer les iles autour de Batam en vélo, 6 iles sont reliées par des ponts, on y découvre la vie de la population qui 20 ans auparavant vivait entourer de jungles, aujourd’hui tout est ravagé , brulé, les beaux troncs sont vendus pour une bouchée aux chinois qui fabriquent les meubles de chez nous! Le paysage est triste, des percés partout dans les montagnes, de nouvelles cultures naissent sur les cendres, bananes, maïs pour nourrir les élevages intensifs de poules,…

Les villages sont situés au bord de mer souvent les familles vivent de pêche , l’accès aux plages est payant ce sont surtout des mangroves ou des étendues de vases et de déchets  puisqu’ ici tout est jetés partout!  Surpris , d’abord d’un cimetière chrétiens ,( très colorés ça change de nos cimetières en noir et blanc) de nombreuses écoles et chapelles chrétiennes avec des architectures locales. On apprend par une jeune enseignante catholiques venant de Sumatra qu’une grande partie de la population est pratiquante, le christianisme vit plus dans ces pays que par chez nous!

Tentative de chopage de coco

mission nocturne: sortie du bateau de l eau

propileur un peu tordu

petite ballade à bicyclette

On retrouvera gout à la liberté du vélo et du camping!

De retour à Batam on est hébergé avec Claire et Errol dans des appartements, d’abord en Airbnb puis on restera deux semaines dans un Resort golf et piscine, a peine habité!

Les indonésiens sont souriants et je suis touché par une petite fille qui vient me saluer en me prenant la main et en la portant à sa joue affectueusement! Ici , en Asie du sud Est, reconnaitre quelqu’un et lui montrer son respect passe par le contact avec les mains que l’on portent vers soi  comme une bénédiction,  c’est très fort !

Restless M hors de l eau

Ayant du temps sur cette ile pas très excitante pour les plages et la nature,  du coup on s’occupe, Dylan apprend à faire du feu par friction, j’approfondis sur le Véganisme et les peuples primitifs, on joue de la musique, répare nos vélos, cueillent des mangues  tout en suivant à distance l’avancée des réparations du bateau. On espère que le bateau sera remis à l’eau à la fin de la semaine pour repartir en mer vers Bornéo…puis l’Australie toujours!

La vie nous mène en bateau et on la suit en restant projeté vers l’avant tout en appréciant chaque moment où l’on est ancré… avant un nouveau départ!

cap Australie

Malaisie-Indonesie: bateau

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Premieres epopees en mer entre Indonesie et Malaisie

Langkawi, ce fut une tempete alternant grosses vagues et mer paisible , espoirs , doutes et decouragement!

Une bonne dose de rencontres et d’experiences inedites, premieres tentatives de bateau-stop, decouverte des marinas et de l’ambiance skippers!

Couchsurfing extra, un squat comme a la maison avec Angie et Lucas, on retrouve d’autres vagabonds de tout ages, tout genres et tout horizons, tres inspirant! Nettoyage d’un bar de marin (hard-core sous le comptoir). On rencontre pleins de style de vie sur les pontons, plus ou moins aventuriers, la moyenne d’age etant assez elevee, la plupart ne sortent leur bateau que pour allez a Phuket en Thailande et revenir en Malaisie souvent accompagnes d’ une jeune fille de 20 ans: la retraite quoi! Quelques familles sur leur bateau et beaucoup de francais installes!

telaga marina

spectacle au haras

Et si on partageait a manger?

oh , un farfadet!

camping a la marina

Angie et Lucas , Warmshower et couchsurfer

On fait le tour des volontariats possibles, des lieux super creatifs , dont une guesthouse tenus par un jeune couple de Francais, une autre facon de se lancer dans la vie a fond! Puis on plante la tente dans un haras (poney ranch) tenus par une famille Malaise ( a l’origine le gerant est un hollandais arrive tres jeunes en Malaisie il a change son nom et s’est convertis a l’Islam, peut-etre pour monter son buisness ou pour avoir plusieurs femmes dont une toujours a la maison pour cuisiner et s’occuper des enfants, ou par amour c’est possible et rare!)
Puis on rencontre Surin,une indienne douce et pimentee! Elle a pleins de missions dont celle de ravitailler les skippers en alcool, les aider pour trouver des services, et organiser un festival de marins a Sabang, une ile au nord de Sumatra en Indonesie! Grace a cette femme qui nous prend sous son aile on rencontrera Claire et Errol sur leur yacht Restless M!

Bientot la mer nous prend!

Apres un tournage pour une pub Finlandaise dont on joue en tant que figurant, coup de chance innatendu qui nous renfloue le porte-monnaie!
Le 9 Mai, apres 3 semaines de quete, on embarque avec Claire (56 ans) et Errol (72 ans), couple Australien et Neo-Zelandais ainsi que Daniel (29 ans),un jeune Australien pecheur et boucher qui vient en renfort, et un autre couple en vadrouille Suisso-Chiliens! Une bonne equipe pour notre premiere aventure en mer, cap sur Sabang a 300 miles de la.
Pas de soucis pour trouver de la place, il y a deja 4 velos a bord, deux de plus passent inapercu. Avant d’embarquer mon velo decide de prendre un petit bain en plongeant du ponton avec toutes ses sacoches, petrifiee en voyant ma monture sombrant je ne bouge pas, heureusement Dylan le rattrape a temps, vive emotion, l’ordinateur ne survivra pas a l’eau salee.

Une nouvelle vie comence pour nous, nomade sur l’ocean sur un yacht spacieux de 80 pieds ( 24 metres) avec a l’interieur tout le confort d’une maison Australienne. A velo depuis un an et demi nous apprenions a vivre de l’essentiel avec l’energie disponible autour, s’adaptant aux climats, a l’environnement, libre de nos choix et actions. C’est un complet changement de voyage, qui transforme aussi notre identite de voyageurs, apporte reflexions sur un autre mode de vie. Une fois a terre on se sent plutot touristes que voyageurs.
A bord d’un bateau qui consomme 2,5 l de petrole par mile(1mile = 1,6 km), equipe d’ electro- menager a foison , de nourriture pour faire le tour du monde 3 fois et d’ecrans d’ordinateurs qui pourrait fournir un magasin entier , on est a l’oppose de nos valeurs de simplicite et sobriete heureuse. En effet, peut-etre la generation de nos hotes ou les peurs partagees des marins expliquent que tout est en double voir en tres multiples exemplaires ‘’ au cas ou’’. En partageant avec d’autres jeunes embarques sur des bateaux , on en a deduit qu’il existe un genre de syndrome les skippers ont besoin de se rassurer en ayant des provisions pour un an a l’avance (surtout dans ces pays ou la nourriture est si peu cher et d’autant plus sur un gros bateau avec une cale enorme) sa veut aussi dire beaucoup de gachis, difficile a supporter.
La vie s’organise a 7, on prend nos marques doucement et on se decouvre les uns les autres. Ayant chacun des ages, envies, rythmes et langues differentes c’est un defi de s’accorder et se comprendre. On passe de bons moments a cuisiner, jouer, se raconter nos vies a l’apero!

Ukuleles au soleil couchants

Pavillon Australien


Sabang Marine Festival, une semaine d’immersion a la découverte de ce monde magique qui se deploit et respire sous la mer, snorkling (masque et tuba) ! Rencontre des marins , differentes trajectoires de vie, beaucoup on déja bien vadrouillés et finissent ici entre Thailande et Malaisie, d’autres debutent en famille.
Pendant ce festival super organisé on nous offre tout , repas ,transport, visites, on se sent hyper privilegiés et parfois mal a l’aise dans ce role…

jeux indonesiens

Jack, Dylan , Amin

les capitaines avec Batman

dessert boostant , fruits, cacahuetes , sirop de sucre et piment!

Ce sera aussi de beaux echanges avec les locaux autour de defis et jeux , de danses et concerts ,… Avec Amin, l’ancien vendeur de savon et premier guide parlant anglais de l’ile, on marche, “jalang-jalang” ,découvrant sa maison,le bord de mer, les rues du village, il a déjà tout arpenté et il est connu de tous. Les Indonesiens m’apparaissent d’éternels enfants aimant jouer et se dépasser, montrer leurs qualités, ils sont plein d’energie.

On fait une visite express a Bandar Aceh ,lieu du tsunami du 26 decembre 2004 qui a profondement marqué les habitants et le monde entier et change a jamais le destin de cette region d’Indonesie au nord de Sumatra. La population vivant avant le tsunami était en conflit et repliée sur elle-meme. Le tsunami a enclenché la paix et la solidarité au sein de la communauté, et l’aide humanitaire et monétaire de nombreux pays du monde a permis d’ouvrir cette region.

memorial

Après une semaine tous ensemble, les voiliers reprennent chacun leur cap, les amis chilien/suisse reste a terre, Jack un jeune americain avec qui on passe de chouettes moments continue sur un autre bateau et nous on part de nuit pour atteindre Johor Bahru la ville Malaisienne face a Singapour,a 350 miles de là.
Il nous faudra donc traverser le detroit de Melacca et esquivé les gros cargos qui transitent par la!

La mer souillée de nos plastiques et autres dérivés du petrole… des vagues de déchets suivant la marée et les courants ‘’ baignage interdite pour votre securité’’, l’ocean devient toxique!
Des investissseurs, ici compagnies Chinoise offrent le futur de l’humanité: des tours de plus de 30 etages, une grosse zone commerciale, des parkings a grosse voitures, des boutiques de marques et luxes ou en vend des nids d’oiseaux riches en proteines! On perce ici le mystere des immeubles sans fenètres ou se repandent des chants d’oiseaux  les oiseaux,principalement des hirondelles males, sont enfermés dans une grande piece sombre avec des hauts parleurs 24h/24h qui passent en boucles des chants d’oiseaux femelles. A ce qui parait ca les exitent et s’empressent pour faire leur nid! Comme ils ne savent pas encore utiliser du ciment pour faire un nid,ils utilisent… leur salive!! Bref, tout ca pour dire que les Chinois les recoltent pour en faire des soupes ayant des vertues medicinales. Un met de luxe, … et une autre exploitation de la nature!
Des Pakistanais, Nepalais, Bangladais travaillent chaque jour pour ériger ces espaces qui leurs seront inaccessibles une fois terminés. Ce complexe est mis en exposition pour des acheteurs potentiels , tout est clean, des gardiens surveillent la piscine au cas ou un enfant viendrait y mettre sa main sans avoir payé! Ayant le bateau amarré a coté on peut se baigner et observer les gens rever de ce lieu et s’y marier, pour nous un symbole de la sterilité et la futilité de notre monde moderne.


Puis on va faire des courses dans un gros centre commercial, ceux que l’on prefere éviter puisqu’on en ressort jamais vraiment intact! Dépassé cette hantise des zones commerciales, devenir indifferentes a ces amas de produits, ces rayons lumineux et les tentations d’emballages plastifiés, appats de consommation! On s’en sort avec deux gros cadis comme si le bateau etait vide!
On apercevra de Singapour les grillages et patrouilles de police, entre la Malaisie et Singapour quelques villages de pecheurs subsistent flottant sur l’eau et parfois entourée de plastiques. Puis nous voila a Puteri Harbour lieu de rendez-vous du rallye Sail Malaysia.
On est ravis de retrouver des jeunes et des Francais. Adrian, un Franco-Mexicain est equipier avec John, un ancien de 75 ans naviguant depuis un an ensemble. Nils et Rozenn sont aussi équipiers sur un catamaran pour la premiere fois!

Claire, Errol , Daniel

French Team

Les autres participants au rallye ont l’air chouettes, une moyenne d’age de 55 ans! Le rallye dure 3 mois et explore les differentes iles de l’Est de la Malaisie et Borneo! Arrivée a Tawau fin aout, du coup on s’engage avec Claire et Errol ainsi que Daniel pour continuer l’exploration par la mer de l’Asie du Sud-Est!

Chaque jour on ce sent extrèmement chanceux de ce que la vie nous offre, admirer le coucher de soleil sur l océan en écoutant le son d un piano, voir les dauphins glissés sur leau a la proue du bateau, manger des brownies et du pain tout chaud et juste cette experience inoubliable sur ce bateau , c est vivre a fond cette vie precieuse! Claire nous le rappel souvent , tout ce vécu c est des mémoires a jamais gravées. Merci a Errol , le capitaine de Restless M et Claire sa compagne de nous accueillir si familièrement, nous les enfants du bateau.

Malaisie: velo

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La Malaisie par les terres , entre jungle et béton

Avant de commencer, petit rappel historique de la Malaisie : Hindouiste avant le XVè, les colons Europeéns se succèdent (Portugais, Hollandais et Anglais). Leur voisin de Java (ile indonésienne), musulmane, les aident pour repousser les conquérants, et propage l’islam en Malaisie. La côte Malaise est très prisée pour le commerce maritime international. Au XVIè beaucoup de Chinois et Indiens se sont installés dans ce pays pour échanger leurs produits. Epices, or, lin, soie, pierres, …

Aujourd’hui, la population est d’environs 60% musulmane, et 30% bouddhiste, hindouiste, chrétienne. Il y a une différence entre les « Malais » et les « Malaisiens ».  Les Malais sont les premiers habitants de la Malaisie il y a plus de 40 000 ans, environs 50 % de la population actuelle. Les Malaisiens c’est le nom des habitants de la Malaisie qui englobe Malais, Chinois, Indiens,…

On pénètre dans ce pays par un échauffement qui nous ouvre l’appétit sur les montées malaises, du 10 % au minimum ! Eh oui nous revoilà en terre musulmane, les femmes voilés à la maison, elles aiment recevoir et partager leurs talents de cuisinière. Les femmes une fois mariées se retrouvent vite maman et femme au foyer, elles ont souvent des formes généreuses sous leurs amples vêtements !  

Nous voilà au bord de l’océan Indien où la pluie fait rage, l’atmosphère est  lourde, électrique , la vase , les déchets au pied des maisons, peu d’abris , en manque de repère pour nous rassurer !

Puis on passe une nuit sur une île de pêcheur accessible par un long pont, les singes nous surprennent par leur habileté à repérer et choper la nourriture !

Sur la route, on goute aux saveurs métissés d’influence indienne et chinoise, des beignets fourrées et desserts au riz nous renflouent en carburant. On partage un « the O » (thé sucré sans lait) avec les locaux (Malais)  qui nous disent vivre paisiblement dans leur village , « ils laissent les grosses villes aux chinois ».

Un ancien nous demande pourquoi nous ne parlons pas sa langue tandis que lui parle anglais, (on tente de lui expliquer que l’on nous impose aussi l’anglais) rancœur d’invasions passées qui ont marquer à jamais le pays. L’anglais est parlé couramment et même dans les campagnes tous sont capables d’échanger quelques mots.

Il  nous rappelle que de part notre passeport tout est facile pour nous, on  ce sent vraiment privilégié à voyager dans tant de pays librement. Quand même admiratif de notre périple et nous invite à visiter la côte est de la Malaisie, « belle et préservée ».

Les Malais semblent avoir un rythme tranquille, pas de stress, les pauses sont nombreuses, l’efficacité douteuse… On apprendra plus tard que contrairement aux chinois et indiens, les Malais perçoivent un salaire fixe du gouvernement (comme un revenu universelle)  et peuvent s’en satisfaire, tandis que pour les autres des discriminations existent, selon l’origine ethnique et la religion. Malgré cela, la Malaisie est un pays d’accueil pour de nombreux musulmans parfois en péril dans leur pays, comme une ethnie birmane musulmane persécuté par le gouvernement bouddhiste. On rencontrera de nombreux jeunes ayant tout quitter pour venir travailler en Malaisie (souvent dans le bâtiment) gagner de l’argent et l’envoyer à leur famille. C’est aussi une destination touristique pour les Saoudiens qui sont acceptés, les femmes étant en Burqa. 

Puis  c‘est la grosse ville, on aperçoit l’île de Penang , enfin surtout des tours en béton a perte de vue, on est surpris du développement urbain de ce pays, la modernité a envahit l’espace. Parmi toutes ces nouveautés, ces zones commerciales et son traffic, les temples survivent, vestiges des croyances et traditions.

Dans le ferry qui mène sur l’ile (il existe aussi deux ponts, dont un de 20 Km, interdit aux vélos), on observe curieux et ravis cette diversité de couleurs, de langues, d’origines, rattrapés par le mode de vie citadine.

Georges Town , ville à la chinoise, aux banlieues tristes et au nouveaux projets destructeurs des jungles et espaces naturels !

C’est a Titi Teras, de l’autre côté de l’île que l’on séjournera ,accueillies dans une auberge de cyclistes avec Warmshower. On rencontrera Adrian et Teo ainsi que d’autres voyageurs de passage , chouette halte. On en profite pour faire un visa indonésien de 2 mois renouvelable 2 fois, puisque l’on imagine rester a Bali attendre un bateau…

On reprend la route cap vers Melaka , on traverse donc une partie du pays entre l’ouest et le centre.

Ouf on quitte deux  jour de grosses routes, villes, temps gris, pluie et usines et carrières de béton et marbre , … destruction massive ! On emprunte la route des Cameron Highlands , des montagnes  foisonnantes de vie aux rivières rafraichissantes sur le bord de la route, les quelques villageois vendent miels, plantes et racines. En arrivant à ce lieux très connu on est surpris d’y trouver des serres à perte de vue, des boutiques souvenirs, un parc d’attraction agricole, et puis des hôtels, resorts, et restaurants, un espace touristique dans les montagnes. On y pousse toutes sortes de fruits, légumes, les fraises ont du succès,…et les fameuses plantations de thé. Le long des routes on est rassuré de voir les pancartes publicitaires pour les pesticides et graines OGM…

On continue a avancer en descendant la rivière sur des kms. Jusqu’en haut des collines, des serres et quelques villages submergés de plastiques … On dormira au bord d’un lac avant un gros barrage, l’eau servant surement à alimenter les hectares de cultures, celle rejetée s’écoule en boue marron insalubre… Autour du barrage en construction les locaux embauchés ont était installés dans des villages artificiels aux maisons clonées/bétonnées : un progrès ! Ce serait se voilé nos ressentis puisque oui avant l’eau de la rivière était potable, ils savaient cultiver et trouver  leur nourriture, maintenant ces gens sont esclaves de compagnie pour qui ils doivent travailler pour acheter une télé, un téléphone et du coca-cola… En vrai il n’y a pas d’âme dans ces villages,  un ennui pesant…

Puis on pédale au centre du pays orienté par l’envie de rencontrer une famille dans un petit village qui nous accueille via Warmshower.

Un désastre sous nos yeux, après les jungles réduites en pièces et en fumée, des plantations d’huile de palme et de caoutchouc…  On ne se reconnait pas dans cette espèce humaine dévastatrice à l’âme vendue à la conscience achetée…

Des havres de biodiversité réduits à un chaos organisé, calculé, limité, l’exploitation d’arbres qui nous permettent de respirer ! Sur les routes, on voit défiler de vieux arbres sages dans des poids lourds qui crachent noirs ! Tout est asphyxie, les victimes de cette machinerie, écrasées sur les routes, singes, écureuils, serpents,…  Quelle place leur laisse t-on ? Des Parcs naturels pour ramener du touriste tandis que tout autour on scie, brule, déracine,…les oiseaux ont des chants d’alarmes ! Et c’est d’autant plus triste car les forets Malaises sont les plus vieilles du monde, plus de 13000 ans, elles ont pas subie la dernière glaciation.

Kampung (village) Chenor, dans cette famille traditionnelle malaise ils ont cinq enfants, la moyenne ici. Le dernier est bébé le premier à l’université,… On apprend beaucoup de Tenkgu notre hôte, musulman et très impliqué dans la vie locale, il connait l’histoire du village et a des préceptes très fort tout en restant ouvert à la différence. Ayant vécu en ville, il a choisit de retourner au village pour élever ces enfants pour qu’ils se rendent compte du confort et se motivent à apprendre à l’école s’ils veulent un jour vivre en ville ! Le soir les jeunes se retrouvent pour se connecter à la Wifi, boire un thé au lait et chanter des « I love you ». Les mômes sont scotchés au téléphone, mange des sucreries et surprotéger on les emmène en voiture à l’école, alors ils grossissent. (ce phénomène est surtout visible en ville)

Ils tiennent un petit restaurant juste réouvert grâce à l’aide d’un autre couple de cyclos que l’on a croisé quelque jour auparavant, en effet étant tout proche d’une grosse rivière, la dernière crue ne les a pas épargné… 3 ème inondation en 10 ans, l’eau est montée jusqu’au 1ère étage. Et comme les compagnies d’assurances ont toutes leur subtilités, en Malaisie elles ne couvrent pas les dommages sur les maisons en bois… Habile, car plus de la moitié des maisons sont en bois !

On cuisine tartes et pains au chocolat, nos plats fétiches lorsque l’on veut partager la cuisine de chez nous. De chouettes moments avec cette famille, après les orages on reprend la route.

A ce moment là, le matériel commence à nous lâcher : la tente craque, la jante à Dylan perd des rayons, et finalement mon pédalier vrille complètement, c’est en stop que l’on arrivera à Melaka.

On est accueillis dans une auberge le Ringo’s foyer, par chance encore un amis des cyclos !

La suite est vraiment incertaine d’autant que l’on apprend qu’il n’y a pas de marina/port dans cette ville, pas le bon endroit pour trouver un voilier !

La ville a son charme avec une histoire mouvementé avec l’enchainement d’invasions par la mer, de religions, de dominations,…Dans les vestiges d’une chapelle, église, phare puis tour de guet, on tourne maintenant des pubs, vend des bijoux, en plastique, pendant qu’un homme fait vibrer ses cordes « too young to get married » , on est spectateur du présent.

Melaka c’est aussi une ambiance nocturne où la plupart des Malais mais aussi chinois viennent passé des week-ends ou des vacances.  Un marché nocturne où des chinois s’offrent en spectacle musique et danses modernes, tandis que résonnent les tambours du temple le plus proche. On apprécie les biscuits cuit au four dans la rue aux oignons confits ou confiture …  Les rives de la rivière où des peintures sur les murs attirent le regard, petit restaurant et bar reggae (dans ces villes a l’ambiance chinoise on trouve facilement de l’alcool, les restrictions restent fortes, la corruption aussi). On goûte la bière à l’ananas chez un corse et on se régal chez l’indien du coin.

On arrive au bout de la terre, l’océan s’offre à nous… Après des réflexions, incertitudes, doutes, sur la destination suivante :  vers le Sud Singapore, arriver en ferry en Indonésie et rejoindre Bali par les terres…???  Finalement Dylan me convainc, on remonte tout au nord de la Malaisie jusqu’à Langkawi où on sait que de nombreux voiliers y jettent l’ancre.

On fait une escale à Port Dickson où la synchronisation divine nous fait rencontrer Claude qui navigue depuis 18 ans avec sa femme Danielle , couple retraité franco-Suisse , aventureux, pleins de vécu , ils nous invitent sur leur bateau. La marina est de luxe, piscine (nécessité d’être habillée pour les femmes), gardien, bar chic, … (ils enfouissent les déchets dans une fosse derrière le grillage) c’est un autre monde que les cyclos-campeurs. Cette rencontre déclenche en nous enthousiasme et excitation de voyager en mer ! Un rallye part de Langkawi le 4 avril du coup on est le 22 mars , on décide alors de tracer pour tenter d’embarquer sur un voilier.

On pédale,  tente le stop et finalement on prend train et bus de nuit pour Kuala Lipis, mal de gorge avec la clim à 20 degrés alors que dehors il fait au moins 35° ! Deux jours après nous voila dans le ferry bondés en cette période de vacances , dans l’horizon apparait Langkawi !

On fait le vœu très fort de quitter l’ile en voilier !

Titi Teras village House

ce gardien de vaches fier de sa monture , le vélo c’est moins rigolot

Temple hindouiste

Usines de béton

Cameron Highlands

après les serres…

Barrage

Il carbure même pas à l’huile de palme

vision

jeux d’enfants?

resto-cyclo

Melaka by night

Danielle et Claude

rails Kuala Lampur

Thaïlande

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Des rizières aux plages

L’arrivée en Thaïlande nous surprend par les routes larges, les grosses voitures,  les stations essence toutes équipées, les 7 Eleven où la nourriture est invisible (seulement des emballages colorés) , et la Wifi partout!

Dès que l’on réussi à échanger nos dollars en Bath on se rue au marché pour gouter nems, beignets, crêpes fourrées à la coco et brioches panées.

On se sent les bienvenues, sur le bord de la route les femmes nous sourient et on nous offre souvent des boissons sucrées et de l’eau en nous saluant respectueusement !

A travers rizières, palmiers et petits étangs on arrive chez Tapanee, une warmshoweuse qui nous amène à l’école où elle enseigne dans un petit village ! On est honorés de passer un moment avec les enfants, observer leurs rituels, la classe, échanger en anglais. En Thaïlande, les écoles publics sont situées souvent dans les monastères, les rythmes et l’organisation sont différents avec de nombreux rituels (prières-chants-brain gym). Le matin est plutôt consacré aux matières générales, tandis que l’après-midi ce sont les activités extérieures, artistiques, sportives et aussi liées au monastère (préparation de cérémonies). Les enfants sont responsabilisés à trier les déchets  et consacrent une heure chaque jour à nettoyer la cour, des temps de méditation, …  et  de brossage de dents ! Les cours semblent assez flexibles et centrés sur l’épanouissement de l’enfant sur différents plans. Le scoutisme comme apprentissage de la vie en plein air est aussi au programme !

Les frais scolaires, uniformes et repas sont pris en charge par le gouvernement, une incitation forte pour les familles à envoyer les enfants à l’école ! (Au Laos et Cambodge l’école est payante, elles ont donc souvent désertes, les enfants aident dans les champs).

On découvre un autre fléau révélateur de l’impact du monde moderne et globalisé, la mal-bouffe et les écrans qui l’un avec l’autre transforment en une génération l’humain ! Des grands-parents fermiers vivant avec juste l’essentiel, aux petits-enfants obèses et addicts aux jeux vidéos : c’est sa l’évolution !!

La foi, voir la vénération aveugle des thaïlandais pour le roi aujourd’hui mort et d’autres héros de leur pays est surprenante, pas un seul espace n’échappe à son image, aucun contre-pouvoir n’existe, tous sont d’accord avec les décisions et projets du roi! Plusieurs fois on leur a demandé pourquoi le roi est si important et vénéré : les auto-routes, les gros aéroports, barrages,  mais surtout, il a eu l’idée magique de lancer des produits chimiques dans le ciel pour qu’il pleuve dans les endroits arides … Tout cela ramène de l’argent, développe le pays, des grosses villes, KFC, Mc Do… Dans 50 ans les Thai verront peut être le roi différemment !

Pour esquiver la capitale bondée et rejoindre l’océan on choisit de faire du stop. Finalement on est invité à Bangkok dans la famille du gars qui nous prend dans sa camionnette !

La famille dont le mari fait 6 h de voitures par jour pour allez travailler, (tant de gâchis pour avoir une maison pavillonnaire, des arbres et avec un garde à l’entrée), ils nous accueillent à merveille, vivant au Canada leur anglais est meilleur que le notre !

Le lendemain on quitte Bangkok dans la camionnette, et après 4 h de trafic on atteint l’océan. On en revient pas du dévouement de cet homme et du délire de traverser cette capitale !

C’est la joie de changer de décors, les marais salants où les oiseaux s’y reflètent … tandis que les moustiques font ragent !

Puis après quelques plages de sables on arrive chez Paul et Natt un couple australo- Thai qui ce sont construit une petite demeure en containers, très sobre. C’est agréable pour se reposer et imaginer l’Australie en écoutant Paul ! Natt s’occupe des chiens errants, les soigner et leur (re)trouve une famille. Les chiens errants sont très nombreux en Thaïlande !

C’est là que l’on va savourer d’être au bord de mer sous le soleil, se baigner au pied de montagnes et veiller autour du feu après de longues journées à pédaler !

Quand on traverse les cocotiers, la mission c’est de dégoter les cocos et trouver ensuite une machette (à l’opinel c’est beaucoup d’ampoules ). Ça fait des provisions pour quelques jours !! *royal le petit déjeuner banane-coco-mangue !

Un motard s’arrête pour nous inviter dans sa maison, on accepte, le temps d’une soirée on pénétrera dans un autre monde… Immense maison de bord de mer, ce norvégien se vante de vivre d’investissement immobiliers et de payer le minimum une femme de ménage 6 h par jour , 6 jour par semaine ( en effet pas une herbe ne dépasse… ) Personnage préoccupé que par lui-même , obsédé par l’argent, les possessions, à passer la plupart de sa vie à voyager pour trouver l’endroit idéal , 6 ans dans un hôtel,… enfin si encore il avait l’air heureux !

On ne partagera ni le repas ni même un verre d’eau…  il nous autorisera à nous doucher dehors , peut-être que nous n’étions pas assez propre pour pénétrer dans sa maison !

On découvre ainsi ce monde d’expatrié qui on leur maison sur la côte et viennent en vacances deux semaines par an, qui n’apprennent presque pas un mot de Thaï et se payent tout les services puisque comparés à chez eux , c’est offert !

Notre route continue, on traversera le pays pour aller côté Ouest du pays, des montées-descentes sans jamais vraiment voir la mer plutôt des cascades et jungles dans les montagnes, elles abritent de nombreuses espèces  qui resteront mystérieuses … (le vélo à ses limites pour explorer)

Pour camper malgré quelque moment où les Resorts touristiques et leurs plages privées nous font rager on trouve toujours un peu plus loin un endroit paisible…

L’espoir du voilier de Phuket jusqu’en Australie persiste (on s’accroche à du vent) et c’est seulement en arrivant sur l’île que le plan s’effondre ! Par chance la magie de la communauté cyclo nous offre encore de belles surprises et un couple de Thaï nous laisse les clés de leur maison à 200 m de la mer !

Relaxation, pure détente, bain de mer, nage , rame,… on découvre aussi le derrière des hôtels et resorts qui foisonnent luxueux avec à coté des cabanes en tôles où vivent les locaux, enfin ceux qui n’ont plus de place pour être ailleurs ! Les poubelles regorgent d’objets, vêtements encore neuf !

Depuis la moitié Sud de la Thaïlande des mosquées et femmes voilées réapparaissent, ainsi que de délicieux plats épicés !

Après s’être accordé un bonne pause et décidé un peu de la suite, direction la Malaisie/Indonésie où l’on à plus de chances de trouver un voilier !

Le pouce levé, pick-up express les cheveux au vent , on décolle dans le coffre, quelques frayeurs , on est intacte !

Je vois dans le regard de cette femme qui me coud une robe, cet homme à la peau tannée qui avec sa hache coupe une grosse branche, celle qui nous offre à partager son toit dans les arbres à caoutchouc… Tellement de trésors, d’humilité et d’authenticité, ils vivent l’instant sans se soucier d’une autre tache à accomplir ou de l’heure qu’il est, juste le moment se présente et ils sont présents !

Nos derniers souvenirs en Thaïlande seront à explorer des grottes et se baigner dans l’eau fraiche de rivières … C’est en réalisant que l’on quitte une terre bouddhiste, que l’on a souhaité des derniers échanges…

Parfois on a demandé à dormir dans les temples , simplement … et on a visité quelques uns par curiosité, souvent choqué de leur rapport à l’argent, des billets que les gens agitent comme s’ils achètent des prières et bénédictions…

Ce rapport de dépendance est très fort et on trouve parfois injuste que certains qui on peu entretiennent les moines et monastères (souvent en ruines et pleins de déchets)…

Enfin c’était de bons moments d’explorer une grotte avec les moines et les singes…

On passera une soirée auprès d’un jeune moine vivant seule dans un temple à l’entrée d’une grotte, un visage d’enfant au sourire de sage, les échanges fusent avec les mots en communs !

Le matin après la méditation et sa quête de nourriture , il nous partage son petit déjeuner à 8 h pile !

Dernière soirée dans une cabane près d’un étang, où on boit une boisson aux plantes (« Nam Kapoun ») avec des Thaï, merci encore de vos partagent !

Quelques pépites et spécialités Thaï…

Les clopes roulées en feuilles séchés (l’eucalyptus pour le coup c’est Organic)… le permis moto à 8 ans…. se travestir c’est assez courant ….les sirops verts et rouges c’est parfois pour mettre dans le moteur mais aussi pour boire… les couteaux de cuisine sont en réalité des machettes…le vélo c’est couvert de la tête au pieds … poissons et fruits de mer tout se sèche, aplatis un calamar devient une chips… le pâté de crevettes sa parfume les routes avec la chaleur sa diffuse bien…. Les thaïs sortent rarement sans leur oiseau en cage… un singe, une loutre, ou un écureuil en animal de compagnie, sa se trouve !…. en Thaïlande les prix de la bananes ne sont pas fixés , sa dépend du tourisme…mêmes les moines tournent au café-clopes en matant la boxe-thaï !!

Auto-stop à l’ombre

Dylan flair la coco

l’envers des Resorts

New temple= tourisme

pêcheur au crépuscule

robe sur mesure